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POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC
UN HANDICAP », trimestriel GIPHV, APF69.N°2 ;10.
2004
GIPHV : POUR UNE ANNEE
2004-2005 RICHE EN AMITIE PARTICIPANTE.
Henri Charcosset, Bernard Fantino, Jean-Marie Gros,
PHV, bénévoles GIPHV, APF69.
Le groupe d’initiative personne handicapée vieillissante, GIPHV, à l’APF69, aura un an au moment de la parution du Numéro 2 de cette mini-revue.
1. Le nombre de participants
: la liste, son importance.
Nous
avons atteint la quarantaine de participants. Une croissance modérée reste
possible, qui doit pouvoir se faire de par soi-même, et par la méthode de
proche en proche. Avant que ne s’établisse un équilibre entre départs et
arrivées.
La
liste, actualisée en continu, est à diffusion limitée à l’intérieur du groupe.
Sa
mise à profit par chacun, chacune, selon son souhait, est essentielle.
Il
pourra déjà s’agir d’actualiser son réseau de relations personnelles.
Le
groupe constitue également une réserve de personnes, partenaires appropriées
pour la définition et la réalisation de projets variés : sorties, voyages,
activités de bénévolat, etc..
Un
pré-projet réside dans une rencontre où les participants, et aussi leurs
proches, ayant une activité artistique ou apparentée (dessin, peinture,
photographie, écriture, sans que cela soit limitatif) présenteront leurs
travaux. Comme façon de faire lien à partir de ce que l’on fait, reflet de qui
on est.
Autre
exemple : entre les cosignataires de cet article, il y a neuf mois encore,
on se connaissait à peine. Nous avons trouvé dans la mise en action du GIPHV
matière à collaborer, façon de mieux se connaître.
A
chacun, chacune, la possibilité d’innover, selon son histoire et ses goûts.
Comme exemple de sujet accessible à toutes les PHV et leurs
sympathisant(e)s : participer à la constitution d’un historique de
l’APF69, voire du milieu associatif local pour le handicap.
2. Une optique de groupe
d’entraide.
Tout
un chacun est menacé d’isolement dans sa vie. L’avancée en âge, avec cessation
de profession et restriction de revenus associée, la diminution d’ une motricité déjà limitée chez les PHV, la perte de
forces physiques et mentales, d’autres pertes encore comme celle du conjoint ou
autre parent avec lequel on partageait sa vie, sont autant de facteurs
aggravants. Plus encore quand plusieurs de ces facteurs se combinent entre eux.
D’où
toute l’importance de ce que l’on appelle « groupes d’entraide »,
entre personnes concernées à un titre ou un autre, par le même type de
situation.
Ici,
il s’agit de l’avancée en âge couplée au handicap moteur, et l’isolement actuel
ou potentiel qui va avec.
Dans
le GIPHV, par entraide, nous entendons que tout un chacun, et bien souvent les
plus handicapés en tête, ont quelque chose à apporter aux autres.
Combien
de fois ne se dit-on pas : celle-ci, celui-là, ce qu’il a fait et fait
encore de sa vie, au niveau de handicap où il est, aurais-je pu le faire , moi? Il en résulte pour nous-même
une moindre tendance à baisser les bras, à l’abandon de la lutte pour continuer
à exister.
Oui,
l’interdépendance est grande , à niveau de handicap
donné, entre PHV de 50 à 100 ans. Les aînés peuvent nous montrer le rude mais
riche chemin de la vie jusqu’à l’approche de son terme. Sous réserve qu’on les
mette en confiance par rapport à la valeur de leur expérience de la vie, et
qu’on leur apporte des moyens d’expression à leur portée.
3. Cette mini revue comme moyen de conforter l’affirmation de soi.
Que
cette mini-revue soit donc lieu d’expression pour chacun, chacune, en vue de
faire bénéficier la communauté des PHV, de ses compétences en vécu du handicap.
Le handicap, n’est-il pas à voir comme un deuxième métier ?
La
mini-revue N°1 comprenait plusieurs témoignages et autres contributions, dont
six articles, par des PHV, amis, également par des professionnels
.
Dans
une société devenue celle de l’individu, il est essentiel pour chacun, chacune,
de se construire comme personne, en
mettant à profit l’essentiel de ce qu’il, elle, pense et fait.
S’exprimer
à partir de son expérience propre, comme co-chercheur,
en vue de faire progresser la société, est fortement valorisant.
De
plus, la mini-revue elle-même, ou des parties à son choix, peuvent être
utilisées, pour nos relations personnelles, nos contacts associatifs et autres.
4. Un objectif majeur : ne laisser personne sur la touche au plan de l’amitié, sans pour autant chercher à s’imposer.
Que chacun
, chacune indique au groupe des PHV, PAH ( personnes âgées
s’handicapant) aussi, isolées et ne sortant plus guère de leur lieu de
résidence, en vue d’un modeste apport d’amitié. La collaboration amicale que
nous avons amorcée avec Les Petits Frères des Pauvres est porteuse d’espoir à
ce sujet.
5. En final, une ambition raisonnable : compter parmi les groupes pilote, dans le très vaste champ du vieillir avec un handicap.
H.Charcosset……….. charcohe@club-internet.fr
B. Fantino,……………bernard.fantino@insa-lyon.fr
J-M
Gros, jm.gros@infonie.fr