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«POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN
HANDICAP »,trimestriel GIPHV.N°9;07.2006
Editeur :Henri Charcosset, E-Mail :
charcohe@club-internet.fr
: http://bien.vieillir.club.fr/index.htm
AIME-TOI,
Comprendre sa
douleur pour entendre son désir.
Catherine
BENSAÏD
Editions
Robert Laffont, 1992
Extraits, par Henri Charcosset
P
58 Le
regard des autres peut ne laisser aucune place au regard sur soi. Toutes
les images différentes qui nous sont renvoyées nous transforment en toupie
tournoyant sur nous-mêmes à la recherche d’une unité… Le regard des autres est
nécessaire à notre évolution… mais en aucun cas, ce regard ne doit nous
détourner de notre route.
P 73 « Mon angoisse, je sais que je peux me la créer de toutes pièces, rien qu’en
pensant que je peux être angoissé. Et ensuite je l’alimente par des pensées
sinistres, toujours les mêmes. Peut-être faudrait-il que j’arrête de me faire
mal tout seul ! » …Il nous faut être sans cesse très vigilants afin
de détecter ce qui déclenche ce cinéma intérieur, et désenclancher
immédiatement le processus mis en route ».
P 82 bas. Il
nous faut prendre en considération tout
malaise ou sensation d’angoisse. Et agir autant que possible dès que nous
en ressentons les premiers signes ; une fois installée, l’angoisse est
d’une force telle qu’elle rend toute action impossible : la moindre
décision à prendre nous plonge dans des abîmes de perplexité et demande alors
des efforts insurmontables.
P 85 Il ne
faut pas croire nos forces illimitées. Nous devons nous protéger des souffrances inutiles : celles qui ne sont
pas inévitables. Et nous montrer vigilants face à toutes les formes d’agression
qui nous mettent peu à peu dans un état d’épuisement. L’épuisement augmente le
seuil de réceptivité aux agressions…
P 134 La sensation de manque est inhérente à
la condition de l’être humain ; peut-être est-il sage de la reconnaître et
de l’accepter. D’autant plus qu’elle est nécessaire : elle est le moteur utile pour nous faire chercher, avancer et agir.
P 135 Il faut
être à l’écoute de nos désirs pour
nous offrir au quotidien le plus possible de satisfactions .
Nous pouvons ainsi apprécier dans l’immédiat chaque acte pour ce qu’il est,
être totalement présents, ici et maintenant, à chaque moment de notre vie.
P 162 La vraie sensation de plénitude devrait
être préexistante à tout apport extérieur. Même si elle en est dépendante, elle
ne doit pas l’être au point de perdre jusqu’à notre identité en cas de
déception ou de manque de l’autre.
P 184-185 Il
faut paradoxalement prendre de la
distance vis-à-vis de l’autre pour pouvoir s’en approcher ; trop près,
il est impossible d’avoir la distance nécessaire pour le voir tel qu’il est… p
186. S’il est indispensable que nous sachions nous défendre, il ne faut
cependant pas être toujours sur la défensive… Si nous devons nous préoccuper de
ce que les autres ressentent, nous ne devons pas aller jusqu’à nous oublier… Si
nous devons être disponibles, nous ne devons pas être à la disposition
d’autrui…
P 212 Au fil des années, la conscience plus
aigüe du temps qui passe nous porte à préférer la qualité à la quantité, comme
à fuir la dispersion pour n’accorder désormais de valeur qu’à l’essentiel. Nous
prenons garde de ne plus nous noyer dans des douleurs qui n’ont que l’existence
que nous voulons bien leur donner, et nous sommes capables d’apprécier les
joies et les plaisirs qui nous sont offerts sans y mettre d’autre finalité que
le bonheur de l’instant.
P 214 (Paragraphe final) Si nous décidons de nous engager totalement dans ce que nous faisons, présents dans
chacun de nos actes, concentrés et attentifs, patients et persévérants, nous
prenons déjà du plaisir à ce que nous faisons, au moment où nous le
faisons ; et… nous guérirons peu à peu de ces maladies de la pensée qui
nous empêchaient jusque là de vivre.